Publié par Gaël
Nous nous sommes croisés sur le quai... Monté dans le métro, je n'ai compris qu'après ce que ça pouvait signifier, tu es venue t'assoir juste en face de moi. Le temps de quelques stations je t'ai observée. Tes yeux marrons magnifiques, ta beauté naturelle. Tu portais trois sacs. Tu avais une veste chaude et une robe bleue en dessous. J'ai été touché, ému, j'étais sous le charme... J'étais au chaud dans ma doudoune grise en tenant mon sac dans mes bras. Tu étais là, juste en face de moi, j'étais bien. Mais parfois, dans l’instant, on ne fait pas toujours ce qu’on veut vraiment, au fond de soi... Tu es descendue à Concorde. Comme tu ne m'a pas regardé j'ai fait l'hypothèse que tu ne voulais pas forcément parler. Mais qu'en savais-je. Rien ! quand le métro est reparti, j'ai vu que tu t'es retournée pour regarder le quai. Je n'y étais pas. Déjà, j'étais coupé de toi, dans le tunnel ou le métro s'est engouffré. Depuis ? Je pense à toi et me dis que ce moment si simple et si beau était le point de départ d'une belle histoire que nous ne pouvons manquer. Alors tentons l'impossible, toi et moi. Pour retrouver la beauté de l'instant. Notre beauté conjointe à ce moment